Wednesday, June 10, 2009

6AZEEMO ZOON HADE GOZZO DANYEEDE


Gabon : Rose Rogombé intérimaire de la Présidence de la République
Conformément à la Constitution gabonaise, la présidente du Sénat, Rose Francine Rogombé, va assurer l’intérim de la présidence de la République suite au décès survenu le 8 juin dernier du chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba. Elle sera chargée d’organiser dans les 45 jours l’élection qui permettra de choisir un successeur à « l’ère Bongo Ondimba », mais ne pourra elle-même pas présenter sa candidature.
Suite au décès du président gabonais, Omar Bongo Ondimba, survenu le 8 juin dernier en Espagne, des mesures conservatoires ont été prises à Libreville pour garantir l’ordre et la sécurité, alors que la présidente du Sénat va prendre l’intérim de la présidence de la République le 11 juin prochain.
L’article 13 de la Constitution nationale qui fixe les dispositions relatives à la vacance du pouvoir désigne le président du Sénat pour assurer l’intérim et l’organisation de l’élection de succession.
« En cas de vacance de la présidence de la République pour quelques causes que ce soit, ou d’empêchement définitif de son titulaire constatés par la Cour Constitutionnelle (…), les fonctions du président de la République, à l’exception de celles prévues aux articles 18, 19 et 116, alinéa 1er, sont provisoirement exercées par le président du Sénat ou, en cas d’empêchement de celui-ci dûment constaté par la Cour Constitutionnelle (…), par le premier vice-président du Sénat », stipule la Constitution gabonaise.
Les textes précisent par ailleurs que l’autorité qui assure l’intérim des fonctions présidentielles pendant cette période transitoire ne peut présenter sa candidature à l’élection de succession.
Lorsque l’empêchement est déclaré définitif, le scrutin pour l’élection du nouveau président doit avoir lieu, sauf cas de forces majeur constatée par la Cour Constitutionnelle, entre 30 et 45 jours après l’ouverture de la vacance ou la déclaration du caractère définitif de l’empêchement, stipule les textes constitutionnelles.
Interrogé par Radio France Internationale (RFI) le 8 juin dernier suite à l’annonce du décès du président Bongo Ondimba, le ministre de la Communication, Laure Olga Gondjout, a assuré que « nous allons respecter la Constitution ».
« Laissez-nous d’abord porter notre deuil, nous n’envisageons pas pour le moment de faire quoi que ce soit, nous devons respecter la Constitution », a-t-elle déclaré, ajoutant que « le président était un homme épris de paix. Le Gabon, c’est un État souverain. Nous sommes pour la paix et le respect des institutions pour la cohésion nationale ».
Rose Francine Rogombé avait raflé le 16 février dernier 92% des suffrages de la chambre Haute du Parlement dominée par une écrasante majorité du Parti démocratique gabonais (PDG). Elle succédait ainsi à René Radembino Coniquet, qui assurait l’intérim du mandat de Georges Rawiri, l’ancien président du Sénat décédé en 2006.
Conseiller municipal depuis avril 2008 et sénateur au 1er arrondissement de Lambaréné, chef-lieu du Moyen-Ogooué, depuis le 1er janvier 2009, Rose Francine Rogombé est juriste de formation. Elle a été secrétaire d’Etat à la Promotion de la Femme sous les différents gouvernements de Léon Mébiame.
Depuis 2007, elle est titulaire d’une licence de théologie. Elle est mariée et mère d’une famille nombreuse. En 2006, selon certaines sources, elle avait été pressentie pour assurer l’intérim du mandat de Georges Rawiri, mais elle ne détenait pas à l’époque de mandat de sénateur.
Cette native de la province de Moyen-Ogooué, première femme magistrate du Gabon née en 1942, héritera le 11 juin prochain de la lourde tâche d’assurer l’intérim du fauteuil présidentiel et d’organiser l’élection qui permettre de choisir un successeur à celui qui a gouverné le Gabon pendant 41 ans.
Source : Gaboneco

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